C'est l'histoire d'un androïde surnommé Andrew par la famille Martin dont il est la propriété...

On pourrait croire qu’il ne s’agit là que d’un film futuriste avec des robots :
Non, Andrew Martin n’est ni une machine à tuer, ni un petit robot chargé de nettoyer la Terre…

Ce que j’en dis…

En plus de nous faire passer un bon moment (Avec l’humour de Robin Williams en prime !) ce film est une réelle réflexion. D’abord, il teste la limite entre la robotique et l’humanité, au point de vue éthique et sentimental : en somme c’est un peu un Pinocchio moderne. Plus loin encore il pose l’éternelle question de la liberté et de l’esclavagisme, est-ce l’humanité ou bien la sensibilité, qui confère à l’individu la dignité et la reconnaissance ? Et même, Andrew relance l’éternel débat : celui de l’importance de la vie et de la mort, et pourquoi pas celui des alchimistes comme Flamel…

Le générique est un peu lent mais regardez la discussion, c'est vraiment bien, ça fait réfléchir.

Ceux qui me connaissent savent que je ne fais pas passer n'importe quel e-mail que je reçois,
alors si je prends la peine  de vous faire part de celui là, c'est que je le trouve important.

Voici son contenu:

-----> Nos enfants nous accuseront
 Pour que ce film qui dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et
des pesticides, réalisé par un français, soit le plus long possible lors
de sa sortie en salle, il faut qu'un maximum de personnes regarde
la bande-annonce dans les 3 jours à venir. Regardez surtout le début, la
conférence à Paris lorsque les gens lèvent la main. Très fort !
http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/

Faites passer, c'est sérieux. Même si vous ne visionnez pas
complètement, c'est le nombre de visites dans les 3 jours qui fera son
poids... Le voir est encore mieux.
Faites suivre à tous vos contacts, vite !'

Suzanne HUGON
Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables
IFORE (Institut de Formation de l'Environnement)
6,rue du Général Camou-75007 PARIS
tél. 01 42 19 25 40 fax. 01 42 19 19 76

J’aimerais un jour faire une parenthèse, un moment où le temps s’arrête pour inspirer des contes et des nouvelles, à ceux qui écrivent et racontent. Je me dis parfois qu’il serait merveilleux d’être par nécessité dans un endroit unique, un peu comme Mary Shelley qui passa quelques jours dans une bibliothèque avec son mari, Lord Byron et quelques autres parce que le temps orageux les dissuadait de sortir. Ce genre de huis clos entre amis sur même longueur d’onde, qui détiennent un don de création et une certaine capacité d’écoute, peut donner de belles histoires. Et si on n‘est pas inspiré comme Mary Shelley par des questions aussi noires que celle de Frankenstein (ce qui serait d’ailleurs préférable, étant donné que je ne raffole pas de ce type d’histoires…) on peut donner naissance à des contes, plutôt comme les contes que le Kenya inspirait à Karen Blixen ou ceux que Shéhérazade recueillait pour conserver sa tête…

Bref quelques jours sans obligation, où la seule occupation — créer — serait un jeu.

Dieu s’ennuie. Pourtant les tâches sur ce monde ne manquent pas, mais les anges le secondent tellement bien qu’il n’a plus rien à faire ! Il les soupçonne d’ailleurs de le ménager… Il trouve leur attention louable mais cela le vexe. N’est-il pas celui qui a créé le monde en six jours ?

Un dimanche, il est plongé dans de profondes méditations sur l’humanité… Il s’est reposé le septième jour… n’aurait-il pas mieux fait de commencer par son jour de repos et en profiter pour réfléchir au devenir de ce qu’il allait créer ? C’est alors qu’il décide de se reprendre, à quoi bon ruminer sans rien faire ?

Il allume un écran, l’un de ceux qui lui permettent de voir ce que font les humains. Et que font-il un dimanche ? L’église est quasiment vide. Il zappe. Une femme est en train de regarder la télévision tout en repassant. C’est un de ces films sentimentaux qui n’ont plus rien d’original, pourtant elle le regarde jusqu’au bout. Dieu aussi. C’est là que la femme murmure : « Bou… ce genre de choses n’arrive que dans les films ».

Cette phrase est un déclic pour Dieu, il se dit qu’après tout ces films sont un produit de l’Homme, qui lui-même est son œuvre… Et si à son tour il créait une histoire comme on n’en voit que dans les films ?

C’est ainsi qu’il commence à provoquer quelques évènements dans ce but… mais le libre-arbitre dont il avait fait cadeau aux êtres humains est un frein et Dieu ne peut agir que de l’extérieur… à cours d’idées il décide de se fondre dans la masse, de descendre et de voir d’en bas ce qu’il peut faire. Il fait la rencontre d’une femme…